Il y a des collaborations plus inspirantes et inspirées que d’autres, la plus célèbre étant évidemment Scorsese/De Niro, puis Scorsese/DiCaprio. Il y a aussi Burton/Depp, Hitchcock/Stewart, Carpenter/Russell, John Ford/John Wayne, Allen/Keaton, Herzog/Kinski, Truffaut/Léaud, Bergman/Ullman et finalement Peter Berg/Mark Wahlberg. NOOOOOOT! Personnellement, une « bonne » collaboration cinématographique verra lesdites productions faire l’épreuve du temps (les susmentionnés prouvent mon point !) Sans rien enlever à l’amitié entre Berg et Wahlberg, leurs films ne sont que de gentils divertissements avec un peu de profondeur psychologique et Spenser confidential ne flirte pas vraiment avec leurs meilleurs travaux. De plus, je ne me rappelais plus du tout de cette série télé des années ’80 et franchement, ce film n’aide pas sa cause. Je crois que le problème est que Netflix n’est pas encore totalement pris au sérieux par les artistes et ces derniers ne font que profiter de l’argent remis, sans véritable passion pour l’œuvre en devenir (J’écris ça, mais j’en ai vu peu et the Irishman détruit mon point. Schnoutzel… !!!!!) Mais concernant Spenser…, l’histoire (basée sur le roman Wonderland, d’Ace Atkins) adaptée par Sean O’Keefe et Brian Helgeland, est simpliste, non-humoristique (ça se voudrait une comédie policière?!) et convenue. Berg ne donne pas de rythme à l’ensemble (malgré les nombreux combats et cascades) et la chimie n’opère pas entre les acteurs. Wahlberg n’a pas le talent de De Niro, Pacino, DiCaprio (et autres « O ») et est particulièrement limité dans les scènes plus « émotives » (pour le peu qu’il y en a, mettons !) Voir évoluer Winston Duke, Alan Arkin et Iliza Sclesinger est plaisant, mais c’est chacun pour soi ! Ce que je retiens le plus de cette production est l’amour que les deux artistes ont pour Boston (La photographie de Tobias A. Schliessler est magnifique). Bof. 2.5/5 par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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