2.5/5. Sympathique. Convenu, mais sympathique. Ce type d’histoire est assez commun au cinéma et le réalisateur James Watkins (Eden lake ; the Take ; Woman in black) n’amène pas d’eau fraiche au moulin du scénario danois dont il s’est inspiré (de Christian et Mads Tafdrup. 2022). Une gentille petite famille américaine rencontre en voyage une autre gentille petite famille, celle-ci anglaise, et ils se promettent de se retrouver chez cette dernière. Sur place, la première va……. Vous devinez la suite, hein ?! Bon. L’intérêt principal de Speak no evil est les personnages et honnêtement, outre Scoot McNairy en père cocu mou plutôt caricatural, le reste de la distribution est particulièrement solide. Mackenzie Davis joue la matriarche qui porte les culottes de son clan avec poigne et son Némésis le lui rend très bien. James McAvoy démontre un talent incroyable pour passer de la gentillesse à la folie sans tomber dans la surenchère. Il maitrise son rôle avec doigté et est plutôt convaincant en paternel psycho. Mais c’est tout ce qu’il y a de contentant dans ce thriller désintéressé, Watkins ne parvenant pas réellement à nous garder à cran avec les obstacles alignés un derrière l’autre, comme un joli petit jeu de marelle. Bah ! Speak no evil n’est pas ennuyant, juste déjà vu. A voir seulement pour ses acteurs. Par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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