3/5. Ce qu’il faut comprendre, de ce genre de production, c’est que ce n’est pas la finalité qui nous intéresse, mais le chemin pour s’y rendre. On s’entend tous pour dire qu’on connait d’avance le dénouement du film, donc l’intérêt de l’entreprise est de nous y garder jusqu’à la fin. Et j’avoue que les studios Warner bros. ont mis le paquet (Ya du clins d’œil au pied carré!!) Pourquoi une suite à un succès mitigé de 1996 ?? Là n’est pas la question. C’est Hollywood. Ils n’ont que peu d’imagination, sinon pour un semblant d’argent sonnant. Il faut voir Space jam 2 comme une entité à part. Il s’adresse à une nouvelle génération. Une génération dont les parents furent nourris à même la mamelle du Septième. Et franchement, ça fonctionne sensiblement ! Perso, j’suis un fan fini de Bugs Bunny et de sa gang, donc peu importe le pourquoi du comment, juste le voir évoluer vient toucher des cordes sensibles. Ensuite, j’ai une culture du basketball. Je ne le regarde pas. Jamais ! Même pas dans le temps d’Air Jordan. Mais comme plusieurs, j’en connais les grosses vedettes, dont LeBron James. Maintenant, il ne fallait qu’une étincelle pour soulever l’intérêt, ce qui fut aisé : la technologie (dont les médias sociaux) mène le monde. Et voici pour le canevas dramatique !! Puis les scénaristes Juel Taylor, Tony Rettemaier, Keenan Coogler, Terence Nance, Jesse Gordon et Celeste Balard (Oooouuufff !!!) insérèrent des thèmes récurrents (famille, amitié, loyauté, …) pour s’assurer de toucher le plus large public. C’est fait avec aisance, sans vraiment de subtilité, mais avec poigne et amusement. Malcolm D. Lee (Best man 1 et 2 ; Scary movie 5 ; Night school) mène la barque et Mr. James montre qu’il maitrise la caméra. C’est divertissant, allumé et à l’ère du temps. Space jam : a new legacy est loin du chef-d’œuvre, mais Space jam 1 non plus. Pourtant, on s’en rappelle tous un peu, donc… Bienvenue en 2021 !! Bugs rules…. Encore…….. Et pour toujours, hahahaha !! Par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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