En 2000, 29 ans après l’original, Hollywood renippait au goût du jour un icône de la blaxploitation avec Samuel L. Jackson dans le rôle du neveu de John Shaft. Ce ne fut pas une réussite. 19 années ont coulé sous les ponts et tous/toutes ont oublié cet inutile aparté. Tous ? Non. D’irréductibles « tetons » ont pensé qu’avec les derniers événements socio-politiques, il fallait ramener John Shaft, mais cette fois-ci, de façon plus humoristique. Ce n’est pas une réussite non plus. Hollywood marche sur des œufs depuis le @metoo et ils ont pensé ramener le misogyne Noir faire la morale au bon peuple ?!? WTF !!??!! L’histoire imaginée par Kenya Barris et Alex Barnow (honte à eux !) met en scène non pas un, non pas deux, mais trois Shaft. Trois générations. Le nouveau « messie » (Jessie T. Usher), enfant du second (Samuel L. Jackson) est de la génération molle et son père le ramènera dans le droit chemin. TOUT sonne fictif, déplacé, irréel. Ce troisième Shaft (si je ne compte pas les suites de l’original) n’a le mérite que de nous montrer un Jackson toujours en bonne forme, mais déblatérant des âneries pas possibles ! Le scénario n’est ni drôle, ni tendu et les retrouvailles tombe à plat rapidement. Jamais deux sans trois, comme le proverbe dit. Bon, ben maintenant, que c’est fait, est-ce qu’on peut nous laisser tranquille avec ce personnage ? FK… 2/5 par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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