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SEPTEMBER 5/5 SEPTEMBRE

  • Cinémascope
  • 18 févr.
  • 1 min de lecture

3.5/5. Une très belle surprise. Le film du Suisse Tim Fehlbaum nous présente un sombre moment historique (la prise d’otage de onze partisans israéliens au XXe Cérémonie olympique à Munich en 1972) sous le regard incrédule de l’équipe technique sportive de la station ABC. Et c’est fait de façon lumineuse, avec une approche logistique nous permettant d’être happé par l’action que nous vivons en même temps que les protagonistes. Grâce à la direction artistique (de Julian R. Wagner) et au jeu d’une distribution investie (Peter Sarsgaard, John Magaro, Ben Chaplin, Leonie Benesch, Zinedine Soualem), nous sommes transportés cinquante ans en arrière sans être dépaysé, car le montage serré (de Hansjôrg WelBbrich), qui unit fiction et archives, nous permet de voir d’un autre œil comment la « nouvelle » était gérée à l’époque. Certes, le scénariste Moritz Binder et Fehlbaum ont schématisé cette triste journée pour circoncire la tension et l’émotion et personnellement, c’est adroitement orchestré. Ça m’a rappelé Network, All the president’s men, Parallax view (entre autres) à cause de l’époque bien sûr, mais pour l’intégrité et le non-voyeurisme de ses productions. En fait, c’est un bel amalgame de notre vision d’aujourd’hui sur des faits d’un autre temps. Un brin de sensationnalisme sans jamais tomber dans la surenchère, soit comment la première nouvelle en direct d’un tel événement fut mené. Je conseille fortement le drame September 5, c’est le premier pas vers la télé-réalité de maintenant, mais fait de manière professionnelle. Beaucoup de questions (sans vraiment de réponses) sont soulevées sur l’approche qu’ils durent prendre et juste pour ça, chapeau à Binder et Fehlbaum. Mon premier coup de cœur 2025. Par François Gauthier cinemascope@deltar.net

 
 
 

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