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Cinémascope

‘ROUND MIDNIGHT/AUTOUR DE MINUIT (1986)


2.5/5. « Toujours vivant. Je suis celui qui r’garde en avant. » Pas l’choix ! Ya rien derrière, c**oire ! Non, c’pas vrai, en fait ! Ya BEAUCOUP de choses derrière. En cette période de vaches maigres, j’en profite pour (re)visiter des classiques, dont voici quelques exemplaires : Soleil vert, Dirty Harry, Lost highway, Fast times at Ridgemont high, Leaving Las Vegas, … Ç’a du bon, l’Covid, finalement ! J’y découvre des perles…. (D’autres à venir, j’y travaille présentement !!!) Pourquoi ‘Round midnight ? Pour la même raison que Say anything… : J’ai la trame sonore sans l’avoir visionné. Mais contrairement au film de Cameron Crowe, j’aurais pu m’abstenir que je ne m’en serais pas plus mal porté (lire critique de Say anything…) Le film du grand cinéaste français Bertrand Tavernier a de très bonnes qualités, à commencer par la musique (Évidemment, vu que l’histoire s’attarde à un saxophoniste), composée par Herbie Hancock (Il a gagné un Oscar pour ce travail). Puis le jeu des deux vedettes principales : un jeune et intense François Cluzet et le musicien Dexter Gordon, une sommité dans le monde du jazz (ç’a l’air ?!) Ce dernier ne joue pas, il est. Quand j’écris ceci, ce n’est pas pour mentionner sa performance investie, à l’Actor’s studio. Non, c’est carrément lui ! Le scénario de David Rayfiel et du cinéaste fait référence à deux musiciens que le rôle fusionne (Bud Powell et Lester Young), mais Gordon semble énormément connaitre ce personnage. Il n’est pas acteur et certaines séquences le trahissent, mais en même temps, c’est ce qui fait le charme du film. Le vétéran musicien est là pour nous. Certaines critiques vénèrent ‘Round midnight pour l’approche réaliste du jazz et qu’on n’a pas besoin d’être un aficionado de ce genre musical ?! Ben, entre vous et moi, ‘faut quand même aimer un peu pour vraiment apprécier les 2h de la production. Tavernier, lui, semble être un grand amoureux du genre, car il y a nombre de scènes dans le bar, ce qui limite le développement du reste, dont l’amitié grandissante entre le jeune et le vieux. Une chance que Cluzet et Gordon sont excellents, car ‘Round midnight aurait été encore pour pénible. Pour être honnête, si j’ai le choix, je n’y retournerai pas. Une fois vu, une fois oublié. Par contre, la trame sonore mérite plus d’une écoute… !!! Mais ce film m’a donné le goût de revoir la Mort en direct (du même Tavernier, bien entendu !) ‘Lut ! Par François Gauthier cinemascope@deltar.net

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