3.5/5. Honnêtement, le premier film en terre américaine du cinéaste danois Paul Verhoeven est à classer dans les meilleures productions de science-fiction de la culture moderne, au même titre que Terminator 1 & 2 et Alien 1 & 2 (les œuvres 2001, Solaris (le russe, pas le remake0 et Blade runner, qui a inspiré ledit film) sont dans une classe à part, tsé, franchement, pfff !!! Donc, concernant Robocop, c’est avec un plaisir coupable que je suis retombé en enfance (Quand je l’ai vu pour la première fois, je devais avoir 14-15 ans et l’abondance d’effets gores, de fusillades et de technologie peuvent marquer une jeunesse, d’où le fait que j’ai le coffret trilogie avec l’ordinaire #2 et l’inutile #3. Euh ???!!! Bon, en tout cas…) Je n’écrirai pas que j’ai une routine de le revoir au moins une fois par an, mais j’admets que je l’ai visionné assez souvent pour que j’me rendre compte, au dernier visionnement, que le DVD était « scratché » solide pis que je ne pouvais plus voir la finale. BOUHOUHOU !!! Mais j’ai vite remédié à ce petit problème et acheté sur Amazon, pour 2$+transport, une autre copie. Hey ?! C’tait le meilleur « boutte » !!! ‘Scusez ! J’m’épivarde…) Ce que j’apprécie le plus de la production sont l’histoire et le scénario (de Michael Miner et Edward Neumeier). Dans un futur rapproché, Detroit mange ses bas (Prédilection, alors que « Motor city » a dû déclarer faillite une vingtaine d’années après la sortie du film !!) et pour sauver sa population, elle fait appel à une technologie avancée, qui se retournera contre ses créateurs. Un Frankenstein 2000 !! La non-subtilité des messages est une des signatures de Verhoeven, ne faisant pas vraiment confiance à l’intelligence du spectateur. Il souligne, par moult images explicites, la corruption politique, la déshumanisation, le clash des classes sociales, … (Revoyez Total recall et Starship troopers pour appuyer mon point !!) Sans compter, sûrement une des meilleures idées du film, les interventions du canal de nouvelles avec de grossières publicités. « Priceless » !! Évidemment, le film ne serait rien sans l’apport physique (littéralement !) de son acteur principal, Peter Weller. La première fois qu’ils lui ont fait mettre le costume, ç’a pris 11 HEURES !!!! Par la suite, après quelques modifications de la part du maestro des effets Rob Bottin, dont un air conditionné dans le costume, Weller perdait 3 livres d’eau par jour. Si ce n’est pas du dévouement… !?!? J’admets que les personnages secondaires sont assez schématisés (dont les bureaucrates Miguel Ferrer et Ronny Cox), mais comme je l’ai mentionné, c’était volontaire de la part des scénaristes et Verhoeven. Le public peut plus facilement les détester et, en contrepartie, accepter la violence qu’ils subiront. D’ailleurs, le meurtre d’Alex Murphy (alias Robocop, pour ceux et celles qui ne sont pas familier avec le personnage) est d’une atroce intensité, le cinéaste préparant la table pour le reste à venir. Choquant, mais efficace ! Pourquoi reregarder Robocop ? Premièrement, parce que c’est l’fun et intelligent (oui, oui !!) ; Deuxio, parce que c’est encore d’actualité (j’parle des messages martelés, pas du robot. Franchement !!!) et tertio, parce que la majorité des effets spéciaux sont « top-notch !! », Bottin et sa gang travaillant encore à l’ancienne. Du tangible, ya que ça de vrai… Euh !? Évidemment, hihi !! (Ya quelques effets moins réussis, mais c’est surtout concernant le « vilain » ED-209… Mais le gentil Robocop s’en débarrasse. HAHA !! « In your face, vil OCP !! » P.S. : Ça, c’est la méchante compagnie.) Pis j’n’ai même pas mentionné la musique composée par Basil Poledouris ?????? J’n’écrirai donc que le thème principal (Robocop) était terriblement accrocheur. Hey ? J’vous l’ai-tu dis que je suis retombé en enfance ???!! YEEEESS… Par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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