3.5/5. Très intéressante approche du thème de la vengeance. La jeune cinéaste d’origine britannique Emerald Fennell (scénariste de la série Killing Eve) connait son cinéma et a su réadapter certains clichés scénaristiques (stéréotypes sexuels, allégeance familiale, vendetta personnelle, etc…) au goût du jour. De plus, le choix de Carey Mulligan comme prédatrice était audacieux, l’actrice ne nous ayant peu habitué à ce genre de rôle plus, écrivons, intransigeant. C’est d’ailleurs grâce à son talent et à son approche plus profondément intimiste que le personnage devient plus charismatique et non une pâle copie de Glenn Close (dans Fatal attraction. C’n’est pas un « spoiler » ici. Juste un exemple de rôle féminin fort, euh… Hihi ???) Donc, on suit une jeune femme qui en veut aux hommes pour des raisons X et qui finit par céder aux avances d’un ancien compagnon de classe (Bo Burnham) pour ensuite……….. Ben quin que je vais vous raconter le reste, hahahha !!! Malgré une linéarité et un certain académisme dans le déroulement du récit (Fennell fait ses débuts dans la chaise de réalisatrice), ce sont les textes qui priment dans Promising… Un texte un peu acerbe, mais vivant dans la mesure où il est crédible dans la réalité d’aujourd’hui. Une histoire intelligente qui va de rebondissement en rebondissement (parfois prévisibles, mais malgré tout savoureux). Je ne serais pas surpris que ce petit film soit mis en nominations aux prochains Academy awards. Pas de là à gagner, mais il mériterait qu’ils soulignent l’originalité du projet. Une Jeune femme pleine de promesses est agréablement surprenant. Par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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