3/5. Le duo Joost/Schulman (Paranormal activity 3-4 ; Nerve) nous offre ce que j’oserais appeler le premier blockbuster estival de l’année 2020. Un produit digeste avec des éléments archi-connus (super pouvoirs, effets spéciaux, histoire potable et bonne distribution). Malgré le fait que ce fut produit pour la chaine Netflix, je n’ai que rarement senti l’effet télévisuel, les cinéastes s’étant donné à fond pour en mettre plein la vue. Pensé par le scénariste Mattson Tomlin, cette variante de superhéros est intéressante (une drogue donne cinq minutes de superpouvoirs à son utilisateur), car il s’est aussi attardé aux problèmes socio-politiques (racisme, pauvreté, corruption, …) sans, malheureusement, aller plus en avant dans ses idées. Mais au moins, c’est souligné, donc bravo pour l’effort ! Il ne faut regarder Project power que comme pur produit de divertissement, les messages insérés toucheront leur cible si besoin est. Je pourrais écrire que ce que j’ai le plus apprécié de la production est sa distribution, mais je vous mentirais. OOohh !! Jamie Foxx, Joseph Gordon-Levitt, Dominique Fishback, Rodrigo Santoro, Machine Gun Kelly et les autres sont parfaits dans leurs rôles plus ou moins approfondis, mais c’est la qualité des effets spéciaux qui m’a le plus surpris. Comme je l’ai mentionné, c’est du Netflix, je m’attendais donc à plus de remplissage textuel pour compenser un petit budget, mais ce n’est pas le cas. Ce n’est certes pas Avengers ou the Dark knight, mais honnêtement, les équipes techniques (elles sont sept !) ont fait un excellent travail visuel. Project power est invraisemblable et s’assume. ‘Pas gênant ! Par François Gauthier cinemascope@deltar.net N.B. : Ne peut être vu que sur Netflix.
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