Je ne sais pas si je puis écrire que j’avais hâte de voir ce nouveau « mystère » de l’écurie Abrams, mais j’admets que les deux premiers Cloverfield m’ont impressionné (on oublie « Paradox », sorti directement en ligne. Sûrement pour une bonne raison…………. Lire archives rafales des trois). Donc, cette aura planante a titillé quelque peu mes méninges (Je n’vous cacherai pas que je connaissais assez le contenu visuel du film, mais mes intérêts étaient centrés sur le « pourquoi-du-comment » !) et je ne fus pas déçu. La production de Julius Avery (un gars dont j’avais écrit de surveiller dans la rafale de Son of a gun. Hein, hein ?!??! Fierté que tu nous tiens…) est ciselée au couteau suisse. La production est nickel (costume, décor, musique, montage, maquillage, effets spéciaux, etc) ; la distribution est convaincue (Que des « nobodies », outre Wyatt Russell et Bokeem Woodbine ayant un semblant de carrière) et l’histoire de Billy Ray et Mark L. Smith est originale (J’n’ai pas vu Dead snow 1& 2, mais ça l’air plus parodique qu’ici). Il y a bien quelques lacunes scénaristiques s’approchant que trop du cliché d’horreur usuel (dont la « nounoune » française cramant un zombie puis laissant le lance-flamme. « Nouille ! Ça marche, ta machine, pfffff !!!??!! »), mais il ne faut pas s’arrêter aux détails, plutôt voir l’ensemble comme un divertissement assumé grave dans le gore et l’irrévérence. C’est un film de Deuxième Guerre Mondiale de zombies nazis, quand on lit ça, on ne doit pas s’attendre à de la philosophie existentialiste, tsé ??!! Pour amateurs avant tout. 3/5m min. par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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