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Cinémascope

OSS 117: ALERTE ROUGE EN AFRIQUE NOIRE


3/5 min. À la fin de ma critique d’OSS 117 : Rio ne répond plus, j’écrivais que j’avais hâte à la troisième (més)aventure de l’espion Hubert Bonisseur de La Bath. C’était en 2009 !!!! Et vous savez quoi ? L’attente en valait le coup ! Evidemment, je suis conscient que je suis un peu vendu d’avance, mais je sais mettre de côté ma subjectivité pour apprécier toute nouvelle production qui s’offre à moi. Ce troisième opus reprend exactement le même modus operandi que ses consœurs de 2006 et 2009 avec un ingrédient en moins : le cinéaste Michel Hazanavicius ne reprend pas la chaise, ni le crayon et la tâche fut relégué à l’acteur/réalisateur Nicolas Bedos, qui surfe sur les éloges de son dernier bébé, la Belle époque (https://deltarmedia.wixsite.com/cinemascope/post/la-belle-époque . Délicieux !) Bedos vient donc mettre son grain de sel dans l’histoire et le scénario de Jean-François Halin (aux commandes depuis le début !). Textuellement, on n’y voit que du feu ! Les allusions machistes, sexistes, générationnels sont encore au rendez-vous et sont merveilleusement pointues et à propos. C’est à la réalisation qu’il y a faute. Bedos n’a pas de réelle signature (contrairement à Hazanavicius qui osa et rendit hommage à chaque époque dépeinte dans les deux premières aventures (soit les années ’50 et ’60), autant musicalement que visuellement). Ici, Alerte rouge en Afrique noire est plus linéaire. Ce qui n’est pas un mal en soi, seulement moins intéressant artistiquement parlant. Nous retrouvons l’espion en 1981, toujours en feu, mais tranquillement dépassé par les événements, sans qu’il ne s’en rendre compte, bien entendu !! J’admets que le fond du récit est pâle et peu inspiré (l’espion fait équipe avec une recrue pour assurer la réélection d’un dictateur africain, ami de la république française). Mais l’intérêt de la production, comme ses prédécesseures, n’est pas le but à atteindre, mais comment ils s’y rendront et la vedette Jean Dujardin est toujours aussi allumée. Il retrouve le personnage là où l’avait laissé il y a une décennie. Certains gags sont faciles (surtout lorsqu’il concerne son partenariat avec OSS 1001, joué par Pierre Niney), mais il est facile de pardonner à Halin et Bedos leur manque d’originalité, car la recette marche. OSS 117 : Alerte rouge en Afrique noire ne surpasse pas les deux premiers, mais parvient à les égaler avec juste assez de finesse. Une bonne comédie qui manque un tantinet d’irrévérence. Bah !! On y sourit et c’est devenu difficile ces dernières années !!! Pour les fans en premier lieu et si c’est votre première expérience avec Hubert Bonisseur de La Bath, Rio et le Caire sont une coche au-dessus !!! Par François Gauthier cinemascope@deltar.net

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