3.5/5. Ce n’est pas un grand film et ça ne cherche pas à l’être. L’histoire véridique de Nicholas Winton, le « Schindler britannique », montre avec tact, compassion et diligence le travail du comptable anglais et de son équipe pour rescaper des milliers d’enfants avant l’invasion allemande en Tchécoslovaquie en 1938-‘39 (Ils ont réussi à en sauver 667. Extraordinaire, quand on pense aux moyens de l’époque et des Nazis tout autour !!!) Le réalisateur britannique James Hawes, issu du monde télévisuel, a fait un excellent travail de montage, jonglant entre le passé et le présent sans nous perdre en cours de route (Sir Anthony Hopkins interprète Winton vieillissant et est, comme toujours, investi. Quand un projet lui tient à cœur, ça se voit à l’écran. Il a une scène où il pleure et j’peux vous dire que c’est poignant !!! Euh ?! Bon… ) Ce qui fait les bons films de guerre et/ou d’époque n’est pas tant la direction artistique, mais l’humanisme qui en transpire et One life touche la cible. Je ne serais pas surpris qu’il soit considéré dans quelques compétitions, dont meilleur acteur (Hopkins a déjà deux Oscars à son actif. Club sélect des « trois » à l’horizon. Il est le plus vieux récipiendaire dans cette catégorie (avec the Father en 2021) et Hollywood aime les « success story »….. ??!! J’écris ça, j’écris rien……..) En tout cas, pour ce qui est de One life, c’est une très bonne production qui dose bien horreur, humanité, sentimentalisme et exhaustivité. À voir ! Par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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