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Cinémascope

ONCE UPON A TIME… IN HOLLYWOOD/IL ÉTAIT UNE FOIS… À HOLLYWOOD


Qu’on aime ou pas Quentin Tarantino, il faut admettre qu’il est un cinéaste à part… Entière !!! Ses productions savent touchées le public, d’une manière ou d’une autre, et il le fait consciemment. Avec Once upon a time… in Hollywood, je dois lui lever mon chapeau! Il a su faire quelque chose qu’il a fait très rarement avec ses autres œuvres, soit écouter son entourage. Son huitième film, the Hateful eight (« Cute ! »), était, écrivons, trop tarantinesque. Vraiment « too much » !! Un western huis clos où tous les personnages en ont trop à dire et qu’au final, baignent tous dans un sang poisseux. Hé ?! Ne vous méprenez pas sur mon compte, j’adore le réalisateur. Je fais partie du « bang wagon » adulatoire. Mais il faut savoir doser et « 8 » n’est pas dans ma top list de ses meilleures productions.

C’est pourquoi j’aime son neuvième. C’est un amalgame de tout ce qu’il a fait depuis maintenant 25 ans ET ça sent l’intimiste, l’expérience personnel. Tout le monde sait que Tarantino « mange » du cinéma, parce qu’il le crie haut et fort et il le montre allégrement. Avec Once…, c’est une lettre d’amour qu’il tourne au Septième et il laisse énormément de place à l’image. Croyez-le ou non, son dernier né est loin d’être verbeux. Il y a certes des envolées par-ci, par-là, mais le cinéaste de 56 ans a su doser ses ardeurs et s’est concentré sur l’Histoire, celle des années hippies, celle de la fin d’une époque glorieuse du cinéma, celle du sordide drame à Charles Manson. Nous assistons donc à la mise en place exhaustive de trois protagonistes principaux, les fictifs artistes Rick Dalton et Cliff Booth et la lumineuse Sharon Tate. Tarantino place adéquatement ses pions pour faire monter l’intérêt du public (pour la plupart déjà vendu !), mais ici, il a pensé aux « autres », c’est-à-dire ceux et celles qui ne sont pas tant cinéphiles. Pour ce faire, la reconstitution des années ’60 est magique, des chansons aux costumes en passant par les décors, les voitures, les shows télés (bravo à Barbara Ling, Robert Richardson, Nancy Haigh, Arianne Phillips) et tout ça sait aller chercher l’émerveillement du spectateur. L’autre point qui permet d’apprécier son neuvième est la distribution. C’est une explosion de stars personnifiant des stars et tous/tes semblent s’amuser comme des enfants. Je dois écrire que la chimie entre DiCaprio et Pitt est palpable, les deux acteurs semblant aller plus loin que le respect mutuel. On écrira ce qu’on voudra sur Tarantino, mais il connait son médium comme pas un et, malgré son égo démesuré, commence à reconnaitre ses limites. Certes, à force de tourner du « Tarantino », il s’est quelque peu piégé et sa formule peut sentir le réchauffé. Pas ici. Pas avec Once upon a time… in Hollywood, car il sait qu’il tourne un film, j’écrirais même un conte, où tout est permis. Il y a une certaine exactitude au niveau des lieux, noms, événements, mais Tarantino étant ce qu’il est (pour mon plus grand bonheur et peut-être malheur de ses détracteurs), il se permet de s’amuser. J’n’en écrirai pas plus.

Once upon a time… in Hollywood est tout simplement… Tarantinesque et sobre. Oui, oui! Sobre, si on fait fi de la finale…………………………………………………… Haha !! 4/5 min. par François Gauthier cinemascope@deltar.net P.S. : Pour mon plaisir personnel, j’ai regardé, dans la même journée, le film Casino de Martin Scorsese et une épiphanie jailli : on peut blâmer Tarantino de faire du Tarantino, mais Scorsese a fait du Scorsese avant lui et, qu’on le veuille ou non, les deux cinéastes se ressemblent É-NOR-MÉ-MENT. Yen a juste un qui a une moins grande gueule que l’autre………. !!! ReP.S. : J’adore Martin Scorsese…………….. Aussi !

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