(Apple tv+) 3/5. Tous les ingrédients y étaient ! Mais qu’est-ce qui s’est passé entre le papier et le produit fini ?! Je suis un fan de Bill Murray. Il c**erait une crotte que je l’adulerais. Tout comme j’aime l’écriture et l’œil de Sofia Coppola. Pas juste parce que c’est la fille de… (En fait, oui ! Un peu, quand même !) Mais elle est parvenue à sortir de l’ombre de son père au fil du temps (surtout avec ses premières œuvres : Virgin suicides, Lost in translation et Somewhere). Donc, retrouver le comique avec l’artiste (pour une troisième fois) a suscité mon enthousiasme. Peut-être trop, finalement ! La situation mondiale n’a sûrement pas aidé la cause de On the rocks, dans mon cas, à tout le moins ! Je ne suis pas au point de tout prendre et d’en faire des futurs classiques, mais j’commence à ronger mon frein concernant la qualité des sorties cinématographiques et On the rocks « sonnait » bien ! Rashida Jones (très bonne !) joue la fille de Bill Murray. Elle pense que son « chum » (Marlon Wayans) la trompe et se fait aider par son paternel pour le démasquer. Ça se voudrait une comédie de situations, mais connaissant Coppola fille, les méandres psychologiques viennent vite miner le plaisir coupable. Le duo Murray/Jones sont en grande forme, mais n’arrive pas à nous convaincre de la légèreté des mésaventures de la « cocue ». La réalisatrice-scénariste a tenté l’approche « vintage » des comédies de l’époque d’or d’Hollywood, où le burlesque côtoyait le drame avec harmonie. Ici, c’est linéaire, convenu et prévisible. Juste dommage pour la distribution. Sofia Coppola n’a pas la plume et l’approche des vieilles productions de Woody Allen, mettons !! Par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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