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Cinémascope

ON THE BASIS OF SEX/UNE FEMME D’EXCEPTION




Le mouvement “@metoo” fait trop de petits! Ramener la Femme à l’égale de l’Homme est une chose honorable et juste, le faire convenablement en est une autre. Hollywood ne s’en cache pas, tout est affaire de politique et comme elle a un net penchant démocrate, c’était une occasion en or de mettre dans les dents des conservateurs ce que leur « gentil » parti a fait pour la cause féministe. La juge Ruth Bader Ginsburg a connu les affres du sexisme des années ’50 jusqu’à sa nomination à la Cour suprême en ’93 en passant par sa guerre pour les droits civiques des femmes des années ’70. Ce récit est certes un bon porte-étendard de la libération féminine, maintenant il fallait bien le raconter et le scénariste Daniel Stiepleman a galvaudé l’histoire de son héroïne pour le rendre très linéaire. Trop ! Sans compter sur la fade réalisation de Mimi Leder que la télévision a réduit à une simple technicienne, ses années glorieuses étant maintenant lointaines (Pay it forward ; Peacemaker ; Deep impact). Ne nous reste que le jeu poli de Felicity Jones en étudiante-avocate-activiste-mère dont le rôle est tellement gros qu’il en devient distant de son action, la faute à Stiepleman d’avoir mal défini le personnage, Jones faisant ce qu’elle peut dans les limites de son raisonnable talent. On the basis of sex se voulait un boulet rouge, mais n’atteint aucune cible, sinon de nous faire découvrir une femme d’exception. Une production trop « clean » !! 2.5/5 par François Gauthier cinemascope@deltar.net

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