3.5/5. On se rappelle tous de ce nom, qu’on l’a vécu ou non. La plus grosse fraude financière que le Québec a connue. Il était évident qu’un jour ou l’autre, il y aurait un film sur le sujet. Maintenant, divertir tout en éduquant à partir de chiffres, placements, actions, bourses est un pari risqué, mais le scénariste Simon Lavoie et le réalisateur Maxime Giroux y sont sensiblement parvenus. Ce dernier a su dynamiser l’ensemble pendant que les textes pointus ne sonnaient pas trop « mathématiques » !!!! Leur meilleur « move » fut d’engager Vincent-Guillaume Otis et François Arnaud et de mettre de la viande sur leurs personnages. Les deux acteurs ont fait le reste diligemment. Ils ont réussi à les rendre humains. Par contre, Norbourg essaie peut-être un peu trop de montrer la globalité de la fraude et certaines positions sont moins concises (entre autres les victimes), mais le simple fait de le présenter démontre que les deux artistes connaissent leur sujet. Cette crise ne m’a pas personnellement touché à l’époque, mais juste mentionner le nom de Vincent Lacroix éveille des souvenirs. Ma surprise (partielle. Je ne suis quand même pas crédule !) est que cet homme avait un bras droit aussi tordu que lui, Éric Asselin, et j’ai appris des trucs tordus intéressants sur les deux hommes. Je vous laisse le découvrir. Norbourg peut se targuer de jouer dans la même ligue que the Big short, Wolf of Wall street, Margin call, Glengarry Glen Ross et Wall street. Franchement pas gênant, j’pense !!! Par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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