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Cinémascope

NO TIME TO DIE/MOURIR PEUT ATTENDRE


3.5/5. Et voilà ! Une autre boucle vient de se boucler. Après un hiatus de six ans, l’acteur Daniel Craig tire sa révérence et c’est sensiblement fait avec maestria ! Des cinq aventures le mettant en vedette dans la peau du célèbre espion, No time to die se classe, selon moi, troisième (derrière Skyfall et Casino royale) et c’est surtout grâce à lui et aux scénaristes Neal Purvis, Robert Wade, Phoebe Waller-Bridge et Cary Joji Fukunaga. Ils ont rendu un hommage senti à la franchise (à coups de clins d’œil visuels et auditifs) et laisser une bonne latitude à Craig pour donner le meilleur de lui-même une dernière fois (ce qui n’est certes pas évident à faire avec une telle entreprise !!)

Ancrée dans le présent, la Grande et la petite histoire montrent les aléas d’un lourd passé qui essaie d’effacer le futur (Suivez-vous ?! Je ne veux pas trop en dire… Haha !) Fukunaga parvient à maitriser la bête de l’auteur Ian Fleming et à lui donner une humanité qu’on ne lui connaissait guère (travail commencé dans l’excellent Skyfall). Donc, James Bond est tiré de sa retraite cachée par son bon ami, l’agent de la CIA Felix Leiter (Jeffrey Wright) et doit contrer les plans de plus d’une organisation (dont Spectre). Évidemment, lu comme ça, je viens de décrire ses 25 aventures, qui ont commencé en 1962 avec Dr. No (T. Young), mais vous savez comme moi qu’il y a toujours anguille sous roche avec Bond et qu’il sait se tirer d’un mauvais pas avec classe. Ce que j’aime de cette dernière personnification du héros anglais est qu’il est un amalgame des personnages interprétés par Sean Connery et Roger Moore, quoique plus penché vers l’action physique qu’intellectuelle. Daniel Craig réussit à jongler avec les deux caractères et à en faire sien. Je voudrais aussi souligner la performance de l’acteur Rami Malek. Il n’est pas évident de chausser les souliers du némésis à James Bond, surtout lorsque les précédents s’appelaient Donald Pleasence, Christoph Waltz, Gert Froebe, Mads Mikkelsen, Javier Bardem ou Christopher Lee (et j’en oublie ! Que des acteurs de talent pour des personnages plus grand que nature). Malek réussit à s’imposer, avec nuance et tact et je fais amende honorable. J’ai encore une crotte sur le cœur concernant Bohemian rhapsody et je sais qu’il n’a rien à voir avec l’ensemble de ce film. Il a livré. Chapeau bas. Comme ici………..

Personnellement, j’ai beaucoup apprécié les hommages que Fukunaga et son équipe nous ont donné en cadeau. De l’Aston Martin et ses gadgets, en passant par l’entourage l’ayant fréquenté et la musique d’Hans Zimmer. J’admets que ce n’est pas le meilleur travail du compositeur, mais se voir offrir une telle opportunité, tu piles sur ton orgueil. Zimmer a eu l’intelligence et la sensibilité d’intégrer plusieurs thèmes du passé (dont We have all the time in the world, du film On her Majesty’s secret services, interprété par le grand Louis Armstrong), ce qui façonne et moule adéquatement la 25e production. Quant à la chanson thème, chantée par la jeune Billie Eilish, je trouve qu’elle ne sied guère à la dernière aventure de 007. Un peu trop sirupeuse, mielleuse ! Plus tard, si on voudra énumérer des pièces mémorables de la série, elle ne se classera certes pas dans le top 10 !! Évidemment, tout est question de goût ET de génération. Tant qu’à mettre ça sur le tapis, mes choix sont Goldfinger (S. Bassey), Live and let die (P. McCartney & Wings), For your eyes only (S. Easton), You know my name (C. Cornell) et Skyfall (Adele). Mais la meilleure de toutes est sans contredit le thème instrumental de Monty Norman. Le thème signature par excellence, que tous connaissent et reconnaissent.

Ouais, No time to die clos une très bonne période de l’espion britannique. Une période qui mêlait action, introspection, thèmes du jour (ex. : la pandémie… En tout cas !) et hommage. Maintenant, souhaitons que les producteurs Barbara Broccoli et Michael G. Wilson sachent réinventer le mythe. James Bond a tout de même 50 années de vie cinématographique. Il fait partie de la culture populaire, au même titre que Batman, Freddy ou Darth Vader (pour n’en nommer que quelques-uns !) C’est un personnage qu’il faut approcher avec doigté… Ou satin. « Oooh, James…. !! » hahaha !!

Je lève mon verre de Martini « shaken not stirred » à l’équipe de No time to die. Cheers! Par “Fan”çois Gauthier cinemascope@deltar.net

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