2.5/5. Le film donne souvent l’impression de vouloir s’approprier la lance de la « nouvelle-meilleure-comédie-cynico-satirique-adulescente-de-la-nouvelle-génération », ce qui n’est pas tout à faux, mais le scénario du réalisateur Gene Stupnitsky et de John Phillips n’ose pas s’aventurer outrageusement dans ses thèmes et j’ai trouvé l’ensemble un peu déjà vu, facile, voire faible. De plus, pour être franc, je ne comprends pas trop le besoin de l’actrice Jennifer Lawrence de s’essayer à ce genre d’exercice, sinon pour détruire sa gentille image d’ingénue à la Katniss Everdeen. Je n’écris pas qu’elle ne performe pas bien, au contraire ! Elle est très bonne, seulement que ce personnage de trentenaire « loser » flirtant avec un « flo » virginal (Andrew Barth Feldman, pas très bon, en passant!) pour atteindre ses buts est un peu pauvre en soi. Bah coudon ! Ce film s’adresse avant tout à une jeune clientèle néophyte de ce type de productions. P.S. : J’ai aimé le clin d’œil à Ferris Bueller avec l’embauche de Matthew Broderick en père désemparé, même si ultimement, No hard feelings n’arrive pas à la cheville du classique de John Hughes. Cela prouve seulement que les artisans connaissaient le terrain sur lequel ils jouaient… !! Par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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