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Cinémascope

NIGHTMARE ALLEY/RUELLE DE CAUCHEMAR


2.5/5. Je ne me répéterai jamais assez à son sujet, mais j’adore l’univers du cinéaste mexicain Guillermo del Toro. Un monde sombre, ténébreux, enveloppant, mystérieux… Il a sa signature visuelle. Maintenant, pas tout à fait comme le vin, il ne vieillit pas si bien ! Ne vous méprenez pas, cette revisite d’un film noir méconnu de 1947 sied bien dans la progression du réalisateur. Ce qui m’a chicoté est que del Toro a semblé, comment écrirais-je, un peu trop sûr de lui. Est-ce parce qu’il a remporté des prix pour son dernier métrage, the Shape of water (dont l’oscar du meilleur cinéaste et meilleur film) ?! Peut-être. Dans tous les cas, Nightmare alley est visuellement envoûtant, respectant parfaitement la structure dramatique du thriller noir, où la théâtralité danse avec la fatalité. Maintenant, il aurait été agréable que le réalisateur s’attarde aussi à ses personnages, car ils ont peu à offrir sinon des poses. Remarquez, la distribution complète est en symbiose avec le thème principal et ils sont tous excellents dans leur unidimensionnalité (Cate Blanchett est superbe, jouant finement sur la mince ligne de la parodie. On retrouve un peu de sa Katharine Hepburn de l’Aviateur (M. Scorsese, 2004)). Mais les personnages ne sont guère empathiques et l’ensemble manque de rythme (2h30m. C’est quelque peu long, disons !) Les trois quarts du récit ne semble exister que pour le dernier quart et ça, c’est bien peu à se mettre sous la dent (Malgré une finale tout de même punchée !) Nightmare alley est stylisé, mais à la limite pompeux. Guillermo del Toro voulait faire partie de la haute, mais s’est oublié en chemin… Par François Gauthier cinemascope@deltar.net

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