2/5 MAX !!! Ouille, ma tête !! Et j’vous garantis que ce n’est pas parce que j’ai frappé un ballon avec !!! Seigneur que c’était pénible ! J’avais déjà un doute du talent limité de Taika Waititi en voyant ce qu’il a fait avec Thor 3 et 4 (Un humour trop juvénile pour mes goûts ! Jojo rabbit est un ovni dans sa filmographie !) Mais là, avec ce fait vécu d’une équipe médiocre de soccer de son coin de pays qui cherche à retrouver un semblant de fierté mondiale après une cuisante défaite de 31-0, ben, il a touché le fond de la légitimité humoristique. Regarder Next goal wins, c’est faire un voyage dans les années ’80, où l’humour était, disons, plutôt léger. De plus, des productions sur le thème de la rédemption humaine et de la ténacité sportive, ben, le Septième en a pondu beaucoup ET en mieux ! Les clichés fusent, les stéréotypes aussi et j’avoue que j’avais honte pour sa vedette principale. J’adore Michael Fassbender, mais ici, c’est simplement lamentable. Il est exactement comme son personnage : il ne veut juste pas être là (‘Peux pas croire qu’il n’a pas eu d’autres offres ou pire, qu’il en a refusé pour ÇA !?!) Pour aimer Next goal wins, il faut sortir d’une hibernation de 40 ans, être ouvert d’esprit et être trèèèès permissif (J’ai pourtant les deux derniers critères, mais il faut avoir les trois pour apprécier cette pseudo-comédie pas drôle pantoute !) Avez-vous vu Cool runnings ? L’histoire vraie d’une équipe de bobsleigh jamaïcaine avec John Candy comme coach ?! Ben, c’est du copier/coller trente plus tard sans une once d’originalité. Next goal wins a beaucoup de bons sentiments, mais c’en est gluant et pénible. Waititi n’a pas « scoré icitte », sacrifice !!! « Soupiiiir » Par François Gauthier cinemascope@deltar.net
Cinémascope
Comments