J’écrirais que c’est un mélange de dépit et de compassion qui m’a fait regarder ce film produit par la gang à Peter Jackson. Dépit parce qu’ils sont de plus en plus rares les films de science-fiction qui semblent avoir de la gueule. Compassion parce que, justement, il faut du courage pour se lancer tête première dans un projet de cette envergure. Donc, je crois, après visionnement, que je fus indulgent envers le film de Christian Rivers (1er film et protégé à Jackson. Si Besson peut garrocher ses tâcherons partout, pourquoi pas Peter ?! Pffff….) L’idée de base, tirée du roman de Philip Reeve, est originale, soit des villes futuristes qui servent de véhicules de combat et le rendu visuel est franchement réussi (mais ça, j’m’y attendais, alors que c’est Weta digital qui est derrière les effets spéciaux). Le problème, comme c’est généralement le cas avec ces productions, est l’histoire simplifiée, charcutée pour donner un film de deux heures. Nécessairement, la psychologie des personnages en souffre et la distribution tente tant bien que mal d’y mettre de la chair autour d’un os chétif. En gros, il faut voir Mortal engines pour ce qu’il est : du tape-à-l’œil granguignolesque léger pour les neurones. 2.5/5 par François Gauthier cinemascope@deltar.net P.S. : J’vous l’avais écrit que je serais indulgent, j’suis en MANQUE de sci-fi… GGGggrrrrr!!!!!!!!!
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