3/5. Intéressante variante de la famille coincée dans le fin fond de nulle part qui doit combattre ses démons (mettons !!!), le film de Chris Sivertson vogue dans les eaux du drame psychologique plus que de l’horreur, ce qui lui donne une aura d’intégrité et de réalisme beaucoup plus soutenue que simplement faire dans le cliché d’horreur. L’histoire et le scénario de Carol Chrest manque parfois de cohérence, mais elle sait où elle veut mener le spectateur et au final, on peut lui pardonner ses lacunes scénaristiques. Il faut mentionner que le montage de Sivertson n’aide pas sa cause, nous perdant par moments !! Était-ce le but ? Si c’est le cas, c’est fait de façon maladroite, en tout cas… !!! Ce qui aide le film à garder le cap, outre l’idée générale d’une mère protégeant son enfant du monde extérieur, est justement l’actrice la campant. Christina Ricci fait un très bon travail d’introspection et dose sensiblement bien ses émotions pour crédibiliser cette femme féministe en devenir vivant dans un monde d’hommes (l’action se déroule dans les années ’50 et… Nope ! Pas de punch hihi !) Monstrous est de la trempe de Babadook (J. Kent. 2014) sans parvenir à l’égaler. Intéressant, mais maladroit. Par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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