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MONSIEUR AZNAVOUR

  • Cinémascope
  • 18 mars
  • 1 min de lecture

3/5 max. Je ne connais l’artiste qu’à travers ses chansons qu’on entend partout. C’est donc d’une oreille néophyte que j’approchai cette biographie, prêt à accepter leur « vérité ». Malheureusement, j’ai trouvé le travail de Mehdi Idir et Grand Corps Malade fade, sans inspiration. On assiste à des scénettes épisodiques et linéaires de l’ascension du petit Arménien Charles Aznavourian jusqu’à la consécration des efforts et du succès de Charles Aznavour. De plus (mais je ne puis porter un jugement sûr), j’ai trouvé qu’ils ont dépeint le chanteur de façon très unidimensionnelle. Si on se fie au projet, Aznavour n’a comme quête que la réussite, l’atteinte du sommet, ce qui est plutôt rudimentaire comme approche. Peut-être était-ce vrai, mais dans le cadre d’un film, ça manque de chair autour de l’os, mettons !! Quant à Tahar Rahim, honnêtement, il ne m’a guère impressionné. Je trouvais qu’on voyait Rahim imiter Aznavour et non le vivre. Monsieur Aznavour est un cliché de biographie, avec tous les ingrédients obligatoirement nécessaires à ce genre d’expérience. Mais il n’y a pas l’émotion que les chansons transportent depuis si longtemps. À voir pour le répertoire et pour l’actrice Marie-Julie Baup en Edith Piaf. Elle est presque parvenue à surclasser Marion Cotillard (dans la Môme. O. Dahan, 2007) par son interprétation détachée et crue. Monsieur Aznavour n’est pas mauvais, mais pas inventif non plus. Par François Gauthier cinemascope@deltar.net

 
 
 

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