MOANA 2
- Cinémascope
- 25 mars
- 3 min de lecture

2/5. Comme plusieurs suites de la part des studios Disney animation, Moana 2 est un simple « money grabber ». Une passe de ca$h. Le travail artistique n’est pas aussi relevé que la première œuvre, car ils savent qu’ils auront la clientèle au guichet de toute façon. À cause du premier, évidemment (On se rappelle tous de Frozen 2, hein ?!) Personnellement, j’avais bien aimé le film des pionniers Don Clements et John Musker en 2016. C’était la parfaite et gentille petite recette disneyenne distrayante et émerveillée. Mais comme je l’ai mentionné, Disney ne semble pas vraiment respecter le public qui les nourrit. Ils ont quand même eu près de huit ans pour travailler sur le dossier, alors ne venez pas m’dire que c’est précipité, sacrifice !! C’est simplement bâclé. Visuellement, rien à reprocher, évidemment ! Mais là où le bât blesse est dans l’histoire simpliste et les textes (du même scénariste que le #1, Jared Bush,). Et j’ai senti ce dernier quelque peu décontenancé, ne sachant pas où amener ses personnages. Aidée de Dana Ledoux Miller, Bush n’a pas approfondi les rôles et la majorité des personnages secondaires ne servent que de faire-valoir et n’amènent pas grand-chose au plat principal (sans parler du vilain pratiquement inexistant…. !!) De plus, les chansons sont plus infantiles que le premier et yen a beaucoup… Trop ! Moana 2 ressemble plus à un hors d’œuvre, un « entre-deux » qui fait le pont à la vraie prochaine aventure (Car il y aura un #3 sûr ! Disney était tellement confiant qu’ils ont mis un petit quelque chose en fin de générique… En tout cas !) Et ce troisième épisode ne prendra pas huit ans de gestation, je vous le garantis ! Disney est un vieux de la vieille, ils savent battre le fer quand il est chaud……. Quant à Moana 2, c’est inversement proportionnel au plaisir que j’ai eu en 2016. Bof ! Par François Gauthier cinemascope@deltar.net Pis tiens ! Direct de la « voûte » :
MOANA (2016)
Je ne sais pas pour vous, mais quand je lis le synopsis d’une production de Disney (surtout les films animés 2D), je me demande souvent si le studio s’est approprié un conte, une légende, une fable (ou whatever!) d’un pays quelconque. Avec Moana, c’est les mythes polynésiens dont il est question et c’est ce que j’apprécie par-dessus tout de sa part. Non pas que Disney fait sien la culture d’autrui, mais qu’il s’attarde à celle-ci. Que le pays en question soit heureux ou non de leur représentation sur grand écran, il reste qu’ils sont tout de même représentés. Moana (qui signifie « océan ») est une jeune fille choisie par la mer pour aller chercher le demi-dieu Maui, responsable de la lente déchéance de la nature. Le duo devra rétablir l’ordre tout en s’apprivoisant. On admettra que l’histoire ainsi racontée rappelle la majorité des films de Disney, mais comme toujours, les artisans savent comment garder le public attentif, c’est-à-dire avec humour et émerveillement. Le graphisme de Moana est, comme toujours de la part des studios, d’une qualité inégalée (l’eau est superbe!); le scénario (de Jared Bush) laisse la part belle aux blagues visuelles (le poulet stupide est parfait); un certain cynisme infantile agrémente l’atmosphère avec délectation et l’émotion sait poindre au bon moment. Évidemment, venant des cinéastes Ron Clements et John Musker (dont c’est leur 7e réalisation pour Disney), on ne s’attendait pas à moins et Moana suit la recette parfaite. Malgré la prévisibilité du récit, on s’intéresse aux tribulations du duo disparate jusqu’à la finale heureuse (Hey! Ya pas de punchs icitte, franchement!!!?!?!!) Bref, c’est drôle, c’est gentil, c’est Disney. Hé!!! 3.5/5 par François Gauthier cinemascope@deltar.net
Comentarios