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MLLE BOTTINE

Cinémascope

3/5. Bon, j’vais être franc! Je m’attendais aux caméos de Mahée Paiement et Raymond Legault. Quoi ? C’est une règle non écrite. Tu tournes un « remake », tu soulignes d’où il provient aux amateurs de la première heure. Mais bon, en tout cas… Ceci étant écrit, c’est avec plaisir que j’ai redécouvert Bach et Bottine, version 2024. Yan Lanouette Turgeon et le scénariste Dominic James ont fait un beau travail de réappropriation de l’œuvre originale (d’André Melançon et Bernadette Renaud). C’est volontairement dramatico-comique et merveilleusement souligné. Nous savons tous que nous assistons à une revisite, donc les surprises scénaristiques sont plus honorifiques qu’originales et c’est bien ainsi. Bach et Bottine était une petite comédie familiale sans prétention qui a su toucher le cœur de son public et Mlle Bottine fait exactement et parfaitement la même chose, ce qui est surprenant, vu les circonstances technologiques d’aujourd’hui (Il faut quand même se remettre dans le contexte de l’époque. En 1986, il n’y avait pas d’internet et tous ses plateformes accessibles en un clique de doigt. C’était le bouche-à-oreille pour aller voir le film au cinéma, puis attendre la sortie en VHS/Beta. Maintenant, les jeunes et surtout leurs parents ayant grandi à la période des Contes pour tous, ont beaucoup d’autres options de divertissement. Pourquoi s’intéresseraient-ils à payer pour voir une enfant, sa moufette et son oncle névrosé ? Parce que les artistes s’y ayant attardé l’ont fait de manière ludique et solennelle. Tout simplement !) Je ne pensais pas écrire cela d’une production québécoise (encore moins d’un « remake »), mais Mlle Bottine est une belle recomposition pour la nouvelle génération.


Maintenant que Bach et Bottine, la Guerre des tuques (+ sa suite animée) et Tireline, combines et cie furent visités, quel sera le proche approché ? La Grenouille et la baleine ? Opération beurre de pinottes ? La Championne ? Vincent et moi ? Si c’est fait d’aussi belle et respectueuse façon, amenez-en, des revisites !!!! P.S. : Chapeau à la jeune Marguerite Laurence et à Antoine Bertrand (et tous les autres artistes, autant d’avant que derrière la caméra) ! Je ne fus pas gêné d’avoir grandi avec ce type de production………………. Merci. Par François Gauthier cinemascope@deltar.net

 
 
 

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