3/5 max. C’est une coche au-dessus de la précédente aventure, c’est déjà ça !!! Le scénariste Matthew Fogel a compris que l’un n’allait pas sans l’autre et nous retrouvons avec plaisir l’équipe qui a fait la renommée de la série Despicable me, soit Gru et ses minions. Le dosage est plus réussi que dans le #1, alors que le jeune Gru cherche à faire partie d’un club d’extra-vilains (les Vicious 6), mais n’arrive qu’à se les mettre à dos. L’idée de placer l’action dans la période disco des années ’70 donne une agréable énergie à l’ensemble, tout comme d’hilarants moments (et d’amusants caméos). L’histoire est évidemment plutôt secondaire, prétexte aux pitreries des Minions, mais s’imbrique mieux dans le cadre de la série que le premier (de 2015). Le bémol que j’ai est cette fâcheuse manie d’exagérer la fiction. Détestable moi surfait avec l’inimaginable, mais ne traversait pas la limite du ridicule. Il y avait ce respect d’une certaine véracité d’une animation exacerbée. Dans Minions 2, les artisans ont compris qu’ils sont peut-être allés trop loin avec le #1, mais encore ici, certaines séquences sont « too much » (dont la finale « chinoise », écrivons cela de même… !!!) Mais c’est un divertissement familial qui remplit bien son mandat premier, faire rire. C’est « minion », hihihihi !!! Par François Gauthier cinemascope@deltar.net
Cinémascope
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