MIGRATION
- Cinémascope
- 25 févr. 2024
- 1 min de lecture

2/5. Quand vient le temps de voir une production animée, je suis à même d’ouvrir mon esprit et retrouver mon cœur d’enfant. J’avoue que je suis trèèèès indulgent envers elles, trèèèès permissif. J’aime me laisser transporter par la vivacité des couleurs, le rythme du récit, les personnages délicieusement écrits. En fait, je parviens majoritairement à trouver une quelconque qualité à soutirer de l’expérience (Vous m’voyez venir, hein ?!) Eh bien, le petit dernier des studios Illumination, bienfaiteur de Gru et ses minions, les animaux chantants de Sing et autre grognon Lorax, nous offre un vol vers le Sud avec une famille de canards pis « ce toute » ! Mais quel film prévisible et conventionnel, sans surprise scénaristique, ni humour aigre-doux. Nope ! La production du réalisateur Benjamin Renner et du scénariste Mike White est d’une déplorable conventionalité. Le graphisme est excellent (C’aurait ben été le « boutte »…….. !!!) et la distribution, enjouée (J’vous l’ai écrit que je ne cherche pas la bataille avec les films d’animation !) Mais Migration m’a donné l’impression de voir un dessin-animé-de-seconde-zone-d’un-studio-obscur-qui-tente-de-percer-dans-le-monde-des-grands-avec-une-histoire-maladroite-et-des-personnages-mal-définis. Je suis peut=être permissif……….. Mais jusqu’à un certain point et ces petits canards n’a pas atteint la basse marche de ma respectabilité. ‘Me faire faire la morale avec une idée convenue de père surprotecteur qui doit lâcher du lest, ça va être correct. Merci, mais non merci ! Personnellement, je le classe dans les moins divertissantes productions des studios Illumination (pas loin devant Hop et Secret life of pets 2). Pour familles pas difficiles pantoute ! Par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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