MIDNIGHT RUN (1988)
- Cinémascope
- 8 avr.
- 3 min de lecture

3.5/5 (et j’suis réservé, hihi!) J’ai eu un flash en faisant du ménage sur le site de Cinémascope. J’suis tombé sur notre devise « le cinéma d’hier à aujourd’hui ». Ben oui ! Ça faisait longtemps que je ne m’étais pas attardé à « hier » !! Ceux et celles qui me connaissent savent que j’n’ai pas de vie (ou presque) autre que le Septième. J’en mange, mais avec le temps, j’essaie de choisir mes combats (J’en perds beaucoup encore aujourd’hui. Soupir……….) Mais j’aime ressasser le passé, idéalement sur support physique (Ouaip ! J’suis un dinosaure et j’assume. Vous êtes la bienvenue dans la cave du « geek » aux milliers de DVDs/Blu-ray. J’n’y dors pas, soyez sans crainte !) J’ai toujours une pile de « vieilleries à revoir » qui m’attend pour les temps morts. Vous me voyez venir, hein ?!
J’ai dernièrement jeté mon dévolu sur Midnight run. Pour faire une histoire courte, j’ai revu Good Will Hunting (Encore solide. Peut-être la prochaine critique, qui sait ?!) et je suis un admirateur de Robin Williams (même ses cochonneries. Ychiait pas de m**de, hahahaha ! Mouais, bon, en tout cas… !!) Fait que j’ai cherché ce qui me manquait de Robin et j’ai retrouvé Awakenings (P. Marshall. 1990. Film de braillage plus taxes ………..) « Anyway », De Niro joue l’handicapé. Et là, « POUF » ! De Niro = comédie = Midnight run. Bon, j’ai schématisé le processus, mais en gros, j’avais un bon souvenir de ce film, mais j’étais encore jeune, insouciant et crédule, donc pas vraiment « cerveau », voyez ?! Alors, houpla ! J’achète le Blu-ray « full bonus » (En passant, Awakenings a « fk all bonus ». À éviter) et l’expérience fut plus que satisfaisante. Elle fut gratifiante.
Midnight run est un « buddy movie » dans la plus pure tradition, mais qui s’attarde avant tout aux personnages, lesdits personnages qui subissent les situations en même temps que nous. Et c’est une montagne russe de moments probables qui progresse en imprévisibles sillons vers la finale heureuse obligée. Mais le but n’est pas l’arrivée, mais la course et le réalisateur Martin Brest a su élever le scénario de George Gallo au panthéon des lignes incisives, avec une caméra amoureuse de ses personnages. Fier de son succès avec Beverly Hills cop, Brest n’était pas intéressé à être catalogué dans la comédie policière, mais Gallo avait écrit une histoire qui présentait des antihéros qui deviennent attachants au fur et à mesure de l’aventure et Brest fut conquis. D’ailleurs, c’était la première « vraie » comédie de Robert De Niro (The King of comedy, de Scorsese, N’EST PAS une comédie. En tout cas, elle est subtile en sacrifice……….. !!) et Brest est parvenu à gérer le sérieux de l’acteur pour les besoins du processus comique et avec l’aide de Charles Grodin (qui pataugeait dans les eaux ténébreuses d’Hollywood depuis près de vingt ans), la magie est au rendez-vous. La chimie est palpable et le duo, merveilleux. En fait, tous les personnages secondaires sont des anti-rôles pour les comédiens les interprétant, ce qui rend l’ensemble encore plus jouissif (car on sent un plaisir rayonné de leurs performances. Kotto et Ashton sont superbes en, respectivement, agent chef du FBI et chasseur de primes concurrent).
Midnight run est un parfait exemple de « buddy movie dramatico-comique zéro slapstick » qui, à l’époque, est passé sous le radar à cause d’un petit film de Noël avec un certain policier qui trouve les situations « rough » pour son ‘tit « body » (Tsé veut dire… ?!!?! Hep…) Mais la qualité étant au rendez-vous, l’épreuve du temps démontre que certaines comédies peuvent encore être drôles, intelligentes et intemporelles (ou presque. Ils devaient courir les cabines téléphoniques pour communiquer, l’ère du cellulaire étant encore embryonnaire, hahaha !!) AAaHhhH !! Ce fut de belles retrouvailles…………… Par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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