3/5 max. J’aurais voulu écrire « jamais deux sans trois ». Vraiment ! J’ai A-DO-RÉ Ex machina et beaucoup apprécié Annihilation. Alex Garland a une signature scénaristique très distincte et il parvient à la mettre en image. Maintenant, son troisième opus derrière la caméra fera certainement grincer des dents certains amateurs (dont votre hôte !) C’est un peu « too much » !!! Il pousse la métaphore religieuse à son paroxysme et plusieurs séquences n’amènent rien de constructif au déroulement de ce récit pseudo-féministe. Avec Men, le cinéaste est réellement dans sa bulle !!! Il lance des pistes, mais les réponses ne valent pas le coup de la recherche (si réponse il y a !?!) Que cherchait-il vraiment à prouver avec cette pauvre femme (Jessie Buckley) qui s’isole dans un manoir anglais après le suicide de son mari, mais qui se retrouve assiéger par le « même homme » (Rory Kinnear) !??! L’allusion à Adam et Eve est flagrante. Et… ??? Ensuite… ??? Ben, c’est ça ! Choquer pour choquer, personnellement, ça ne me frise pas le poil des jambes. Mais venant d’un artiste comme Garland, je trouve ça un peu…. Désolant ! Men est pour une clique fermée d’illuminés et/ou fanatiques et/ou « artissssss ». P.S. : Je comprends par contre le modus operandi logistique de l’entreprise. Lorsque Ex machina est sorti (en 2014), la critique était en extase et un certain public aussi (Quoique pas tant accessible, quand même !) Puis, suite à ce succès, le budget du deuxième projet a monté en flèche, pour un résultat en deçà des attentes (Perso, j’ai aimé, mais Annihilation n’a vraiment pas fait l’unanimité !) Donc, le troisième projet est beaucoup plus, comment écrirais-je… Épuré (2-3 acteurs, deux lieux et tout le budget sur la finale qui débloque ben raide !!!) Men, ça doit être dur sur l’orgueil…… En tout cas ! Par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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