Ça a pris seize ans et six films pour que j’aime ENFIN une œuvre du cinéaste Rob Marshall. Il faut que je lui donne ça, il est tenace, le ‘tit Marshall ! Il perdure (ou on ne lui offre que ce genre ?!), mais il a la comédie musicale dans la peau, ‘fallait juste trouver le bon tuyau. Le réalisateur n’a rien de grandiose, il n’a pas de signature particulière. De plus, il ne fait rien d’original : Chicago, Nine, Into the woods sont tous des « Broadway musicals » adaptés pour le cinéma. Seuls Memoirs of a geisha est tiré d’un roman et Pirates of the Caribbean 4 est une suite (ce qui ne les rendent pas meilleurs outre mesure !!!) Mary Poppins returns est un bon divertissement qui sait allier nostalgie et …. Euh ? Rien d’autre. Marshall et le scénariste David Magee nous offrent un copier/coller du classique de 1964 et ils le font bien (Une suite 54 ans plus tard ?!!!!??!! Ils battent le record du Magicien d’Oz et son exécrable suite de 1985….) Emily Blunt chausse les souliers de Julie Andrews (qui ne fait pas de caméo, contrairement à Dick Van Dyke, car en chicane pour une raison obscure !) et elle est bonne, mais ça, on le savait déjà de sa part. On ne devrait pas dire « le Retour de Mary Poppins », mais plutôt « Mary Poppins 2018 » tant c’est pareil. La machine à ca$h Disney sait où trouver les bons filons et j’admets qu’ils ont encore réussi leur coup. Pas un chef-d’œuvre, mais entrainant et léger. 3/5 par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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