2/5 max. Tous les ingrédients y étaient pour donner une production de haute qualité : le cinéaste irlandais Neil Jordan (Interview with the vampire ; Crying game ; Company of wolves), une distribution cinq étoiles (Liam Neeson, Jessica Lange, Diane Kruger ; Alan Cumming, Danny Huston, François Arnaud, Ian Hart, Coim Meaney, Adewale Akinmuoye-Agbaje), le scénariste hors pair William Monahan (Departed ; Body of lies ; Gambler ; Kingdom of heaven ; Edge of darkness), un personnage littéraire mythique (de l’auteur iconique Raymond Chandler), une histoire qui fait suite au classique the Long goodbye (adapté en 1973 par Robert Altman, maintenant préservé par la National film registry à la Librairie du Congrès américain), ……. Qu’est-ce qui pouvait se passer de croche ? Honnêtement ??? Ben…….. Tout !!!! Sérieusement tout ! C’est un ratage complet. Je n’avais aucune attente et ce, malgré tous les ingrédients susmentionnés, car j’avais vu que le film fut mal reçu des critiques et du public. Mais de nature curieuse (et franchement, c’est mort ces tempos-ci !), j’ai osé. Mal m’en pris, aAAaarRrRgggHHhhh !!! C’est « dull » comme la pluie !!! J’ai compris que Jordan et Monahan ont essayé de ramener l’époque « glamour » des années ’40 (dont la meilleure adaptation est issue, the Big sleep, avec Humphrey Bogart et Lauren Bacall), mais l’histoire est un copier/coller de Long goodbye (« bicoze » c’est tiré du roman the Black-eyed blonde, de Benjamin Black aka John Banville. Ecrit en 2014 et c’en est une suite directe), mais c’est tellement lent, verbeux et souligné que c’en est insultant. Jordan est effacé (rares sont les moments scéniques digestes. Un plan miroir par-ci, par là…) Monahan écrit TROP de textes. Les acteurs encaissent leur chèque (seule Lange semble s’amuser un peu en richissime actrice « has been ») et au final, c’est à se demander WTF l’intérêt de ramener à la vie un personnage littéraire mythique si c’est pour ch**r dessus pendant 1h49m. Ça m’a rappelé the Two Jakes, qui était la suite du mémorable Chinatown (R. Polanski. 1974) et franchement, Jack « the man » Nicholson a fait une meilleure job (avec l’auteur Robert Towne) que Jordan et Monahan. Marlowe 2022 est simplement hors de propos et sans substance. Une véritable perte de temps !!!!!!!!! À conseiller seulement à votre pire ennemi… Par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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