3/5 (MUBI et Netflix). C’est par curiosité que je me suis attardé au film du Chilien Pablo Larrain (Spencer ; Jackie ; el Condo). Pourquoi ? Parce que, comme beaucoup de gens, j’ai entendu parler de la renommée et du talent de la chanteuse d’opéra Maria Callas. J’en ai d’ailleurs entendu plus jeune, les dimanches matin, chez mes parents (Avant-midis de classiques qui se sont subrepticement immiscés dans mon subconscient). « Anyway », je voulais en savoir un tout petit peu plus sur l’artiste (et yavait Angelina Jolie qui l’interprétait, alors, tsé, ça ne peut pas faire de tort ?!) Le résultat est mi-figue, mi-raisin. Ce n’est pas une biographie standard (ce qui n’est pas un mal en soi), mais par ce choix artistique, laisse le spectateur sur des questionnements concernant les véritables derniers jours de la chanteuse. Par contre, étant assumé en tant qu’œuvre artissssstique (ses moments d’épivardage psychologiques peuvent amener quelques informations sur la personnalité trouble de Callas), s’imbriquent parfois mal avec le déroulement linéaire de l’autre réalité, celle où son entourage doit jongler avec la Dame. Je le conseille tout de même pour la superbe performance de Jolie, tout en nuance dans les méandres de l’univers de la Diva et aussi pour découvrir son répertoire (Autre bémol, d’ailleurs, car peu de moments éloquents sur sa carrière chantée). Bah ! Se regarde comme on écoute du classique, avec une pointe de dignité et de respect. Par François Gauthier cinemascope@deltar.net
Cinémascope
Comments