4/5. Mouais, ben, c’est loin d’être gênant, c’film-là !!! Encore une fois, le réalisateur Podz (Daniel Grou de son vrai nom) livre et signe une production complète. J’avoue que sa signature est moins présente ici (contrairement à Miraculum, 10 ½ ou Sept jours du talion), mais je crois que le cinéaste s’est senti le besoin de s’effacer devant le sujet. Tiré du livre du même nom (d’André Cédilot et André Noël), Mafia inc. montre les dessous du monde interlope québécois. Eh oui ! On a ça aussi chez nous. Ya pas juste aux States qu’ils ont le droit de tourner des films de mafieux, tsé !!??! Je n’écrirai pas que la production joue dans les mêmes ligues que Godfather et Goodfellas (Ben non, quand même, franchement !!!), mais j’ai beaucoup apprécié l’approche terre-à-terre d’une classe de bandits moins « glamour », moins cinématographique. Au départ, j’eus des réserves quant au choix de Marc-André Grondin en homme de main « à-la-Joe-Pesci » (tsé veut dire !??!) Mais l’acteur m’a agréablement surpris. Il a su balancer la folie avec la raison et a construit un personnage plus tiraillé qu’il ne le parait. C’est simple, à lui tout seul, il fait presque le film ! Pourtant, il y a du stock, dans Mafia inc. pis ça brasse des affaires dans tous les sens du terme. Est-ce que le scénario de Sylvain Guy fut agrémenté pour des besoins de divertissement ? Je ne crois pas et c’est un peu alarmant. La politique québécoise n’échappe pas aux tentacules italiens, on dirait ??!! Mais Mafia inc. vaut surtout la peine (outre Grondin) pour l’humanisation de caractères souvent dépeints unidimensionnellement au grand et petit écran. Je me répète : Podz livre et signe à nouveau, point. Par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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