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Cinémascope

MAESTRO


3/5 (Netflix). Le film de Bradley Cooper a la qualité de son défaut. C’est une très belle lettre d’amour à une époque révolue. La production est léchée, honorifique, magnifiquement interprétée, mais…. Reste en surface. Comme les films de l’âge d’or du cinéma. Tout est dans la performance, l’apparence, mais l’histoire ne fait que démontrer, pas s’impliquer. C’est le choix artistique que Cooper le réalisateur et scénariste (avec Josh Singer) a décidé de prendre. Cela a beaucoup de charme et j’écrirais même que par moments, sa caméra est vraiment excellente (il tourne des plans vertigineux et audacieux), mais n’amène guère au déroulement du récit. Personnellement, je n’ai pas appris grand-chose de plus que je ne savais sur le compositeur Leonard Bernstein, une sommité dans le domaine musicale cinématographique, mais pour le néophyte, il y a de quoi faire. Et même si ça n’intéresserait pas le spectateur de savoir qu’il était gai, marié, des enfants, un chien, une piscine et des œuvres qui ont transcendé le temps, le film en soi est agréable à l’œil et à l’oreille. Maestro sort dans la bonne période de l’année et saura boucher amoureusement un trou de semaine. C’est gentil et professionnel, sans plus. Par François Gauthier cinemascope@deltar.net

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