Une épiphanie s’est produite chez l’acteur-réalisateur-scénariste Emmanuel Mouret entre 2014 et 2018, soit entre son dernier méfait (Caprice) et Mademoiselle de Joncquières. Je ne sais pas ce qu’il a fait pendant ce hiatus, autre que d’adapter l’œuvre de Diderot, mais qu’il s’en souvienne lorsqu’il resévira dans un futur plus rapproché. Cette production-ci jure tellement du reste de la filmographie de l’artiste que c’est à se demander s’il n’a pas fait un pacte avec le Diable pour ENFIN réussir un film de A à Z. Tout le long du visionnement, j’étais perché aux lèvres de Cécile de France et Edouard Baer, vivant la même félicité que j’eus lors de Dangerous liaisons (S. Frears, 1988). Mademoiselle de Joncquières est magique, un régal pour les yeux et les oreilles, exactement le genre de film français d’époque que le public devrait être gratifier plus souvent. Il y avait longtemps qu’un film de genre ne m’avait transporté. Dire que je ne voulais pas le voir, mais que ma conscience m’a dit de faire un effort autre qu’un produit américain. « Merci, conscience! J’t’en dois une!!!!!! » Mademoiselle de Joncquières est mon premier coup de cœur de l’année 2019 (même s’il fut produit en 2018…) 4/5 min. par François Gauthier cinemascope@deltar.net P.S. : WOOOOOUUUUUUUAAAAAHHHH………………!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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