4/5. Chapeau bas au réalisateur sud-africain Oliver Hermanus et au scénariste Kazuo Ishiguro d’oser s’attaquer à un classique du grand cinéaste japonais Akiro Kurosawa, Ikiru (1952) et le pari est réussi. Ça n’égale évidemment pas le chef-d’œuvre original, mais ils sont tout de même parvenus à faire leurs l’histoire universelle d’un homme confrontant sa propre mortalité dans une vie devenue morose avec le temps. Transposant l’action dans le Londres des années ’50 (clin d’œil à l’année du classique), Hermanus a su amener une touche de nostalgie, de tristesse et d’espoir par une image au grain volontairement rustique (Le prologue est délicieux !) Living est lent, posé, ridiculement vrai et grâce à la performance sans faille du nominé à l’oscar Bill Nighy (Cette année était une bataille de titans, alors que ce dernier affrontait Austin Butler, Colin Farrell, Paul Mescal et Brendan Fraser. On connait la suite…. Mais Nighy mérite cette nomination haut la main ! Bon, euh… ‘Scusez !) Donc, le film avance tranquillement, posant chaque brique émotionnelle une après l’autre, pour nous laisser devant l’inévitable et avec un questionnement sur notre propre existence. Living est une belle et bonne petite production qui, contrairement à plusieurs autres adaptations, a su ne pas altérer l’idée originelle. Living donne aussi le goût de revoir Ikiru. Faites de même, héhé !! Par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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