2.5/5. Ce trio d’octogénaires (basé sur une populaire BD française des auteurs Wilfrid Lupano et Paul Cauuet) est délicieux à voir évoluer, surtout lorsque c’est Pierre Richard, Eddy Mitchell et Roland Giraud qui les personnifient. Ils insufflent une humanité enfantine à des « vieux » en fin de route qui n’ont pas dit leur dernier mot. Mais il n’y a qu’ici que se trouve la qualité des Vieux fourneaux, car la réalisation de Christophe Duthuron (première réalisation, mais scénariste de Belle-fille et Brice 3) est quelconque (malgré quelques trouvailles visuelles, dont des ombres d’ânes et un récit en pâte à modeler (ou carton ? Bah…)) L’histoire est un « road trip » qui s’étire tentant d’inculquer aux personnages et au public des leçons morales plutôt convenues et mal amenées. Si vous regardez les Vieux fourneaux (et je le conseille tout de même juste pour la distribution), n’essayez pas d’aller plus loin que le premier niveau, vous risquez d’être déçus. C’est sympathique, tout au plus ! Par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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