3/5max. Le couple professionnel Nakache/Toledano est damné à l’excellence et malheureusement, ils ne savent pas trop comment si prendre pour rester à niveau. Avec le Sens de la fête, ils tournent un film choral où, pendant une journée, une équipe d’organisateurs tente de garder à flot un mariage moyenâgeux. Si ce n’était de son acteur-pivot (Jean-Pierre Bacri, parfait), le film ne serait qu’une enfilade de scénettes racoleuses où des caricatures de « losers » se croisent et se décroisent. La production est maitrisée, j’admets, et certains passages sont souriants, mais l’ensemble est gentiment trop léger. C’est la faute à Intouchables, car si ça n’avait été du succès de 2011, le Sens de la fête aurait été excellent. Mais l’aura plane et on a droit qu’à un simple film de divertissement. J’suis en train de me demander si Olivier Nakache et Eric Toledano n’ont juste pas eu la main heureuse le temps d’un film ?! Le Sens de la fête est correct, mais un peu agressant. Par François Gauthier cinemascope@deltar.net P.S. : Il est plaisant de voir évoluer l’actrice québécoise Suzanne Clément. Être la flamme d’intérêt du personnage principal avec, de surcroît, des dialogues presqu’intéressants dans un film d’un duo en vogue, c’est un bon « step » carriériste, n’est-ce pas ?! Il va sans dire que son embauche est assurément stratégique, style une visibilité outre-Atlantique et quelques capitaux nord-américains, mais soyons bon joueur et voyons une actrice de chez nous percer chez nos cousins, d’accord ?!!??!!!
Cinémascope
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