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Cinémascope

LA SOCIEDAD DE LA NIEVE/LE CERCLE DES NEIGES


3.5/5 (Netflix). J’ai encore un vif souvenir de la deuxième adaptation de 1993, Alive (F. Marshall) (Il y en a eu une en 1976, Supervivientes de los Andes, que personne n’a entendue parler, sauf les parents des artistes !! En tout cas…), surtout à cause du fameux sujet de « comment-ils-ont-survécu-aussi-longtemps-tsé-veut-dire !!! » Ça avait frappé mon imaginaire de jeune adulte. C’est peut-être parce que j’ai vu ce film que maintenant j’mange des rognons, des amourettes de veau pis du cerveau d’agneau ?! Anyway, je m’épivarde ! Donc, je me suis intéressé à cette revisite d’un événement extraordinaire, où une équipe de rugby uruguayenne et des partisans se sont écrasés dans la Cordillère des Andes en 1972 et passés plus de deux mois à survivre avant d’être secourus. Eh bien, je puis vous écrire sans broncher que le film de l’Espagnol J.A. Bayona frappe et marque. C’est encore plus poignant que la version américaine, en grande partie grâce à la caméra du cinéaste, très prés de sa distribution qui, elle, est en majorité méconnue ici, parce qu’ils sont de jeunes acteurs hispaniques qui débutent. Cela nous permet une meilleure introspection des malheurs que les passagers vivent. D’ailleurs, Bayona et son équipe de scénaristes (Bernat Vilaplana, Jaime Marques et Nicolas Casariego) ont choisi une ligne directrice très directe, présente et linéaire. Ils nous immiscent dans le terrible quotidien des survivants, l’action y est encore plus frappante et étouffante. On n’échappe pas à quelques moments de (mélo)drame, affection non voilée du cinéaste de the Impossible, a Monster calls et Jurassic park 5… Euh ?! World 2 (Beurk au dernier !), parce que, justement l’artiste a le sang chaud et sait marier cœur avec raison par des images prenantes et des mots censés. L’image au service de l’émotion. Ce que j’ai aussi apprécié de Sociedad… est justement l’approche des fameux sujets principaux (le cannibalisme et la foi). Les artistes laissent la porte ouverte au spectateur quant aux conséquences psychologiques d’un tel choix et c’est d’autant plus poignant. Mon seul bémol est la narration, un peu trop présente et son punch peu crédible et inutile au déroulement du récit, mais bon, Bayona est Espagnol, donc il veut complètement toucher la corde sensible du spectateur. Un choix artistique discutable !! Mais je vous conseille fortement le Cercle des neiges, c’est un excellent drame très bien balancé. (P.S. : C’est vraiment horrible ce qu’ils ont pu vivre, sacrifice !!) Par François Gauthier cinemascope@deltar.net

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