3/5. Polisse, L.627, 36 quai des orfèvres, Zodiac, … Voici quelques exemples de productions qui dépeignent le corps policier dans son (généralement) monotone quotidien. La Nuit du 12 peut se targuer de faire partie de cette efficace clique, où dépression, bureaucratie, enquête, amitié, animosité sont le lot routinier des forces de l’ordre. Le film du cinéaste franco-allemand Dominik Moll (Harry un ami qui vous veut du bien ; Lemming ; Seules les bêtes) s’attarde sur le meurtre incompréhensible d’une jeune femme et de l’enquête qui s’ensuit par un nouveau jeune commissaire de police. Le scénario du réalisateur et de son fidèle collaborateur Gilles Marchand montre des personnages concis, troublés, vrais et la distribution en rajoute par un tranchant naturel (Bastien Bouillon en chef et Bouli Lanners en vieil agent désabusé sont solides !) Je tiens à écrire que ce film est loin des drames policiers hollywoodiens où action rime souvent avec improbabilité, la Nuit du 12 est une production lente, posée, recherchée et nécessaire. C’est plaisant de temps en temps de ne pas être pris pour une cruche……….. !!! Par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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