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Cinémascope

LA BELLE ÉPOQUE

Dernière mise à jour : 5 oct. 2020


C’est une variante du Truman show, mais à la française, soit un protagoniste (Daniel Auteuil) carrément au courant du processus et en complet harmonie avec son environnement. Et c’est dé-li-ci-eux !!! Nicolas Bedos (scénariste de Bouquet final, Infidèles et Monsieur & madame Adelman) n’essaie pas de nous convaincre qu’on assiste à « une réalité », il joue à fond la carte de la fiction improbable. Si le Belle époque réussit à s’immiscer, c’est en grande partie pour deux éléments : le scénario pointu du cinéaste et la distribution convaincue (D’ailleurs, elle est cinq étoiles, cette distribution ! Outre Auteuil en mari désillusionné, il y a Guillaume Canet, Fanny Ardant, Doria Tillier, Denis Podalydès, Michaël Cohen et Pierre Arditi. Du bonbon, j’vous dis !!!) On voit donc un couple fatigué (Auteuil et Ardant) qui sera « probablement » rapproché par une mise en scène d’un ami de leur fils (Canet). Mais ce dernier a quelque problème avec son actrice principale (Tillier) qui a une dent contre lui suite à leur rupture. Tout s’imbrique parfaitement, le tempo scénaristique ne nous lâche pas (les répliques sont enflammées !) et les séquences nous mènent dans un univers qui jongle entre réalité et fiction. Du cinéma en mode introspectif ! Ce genre de modèle est, de base, intellectuel, mais Bedos parvient à l’alléger, grâce à l’émotivité qu’il a installée entre ses protagonistes. La Belle époque est une romance du XXIe siècle, qui allie nostalgie et cynisme. J’me répète : DÉ-LI-CI-EUX !!! 4/5 par François Gauthier cinemascope@deltar.net

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