2/5 max. J’vais dire comme ma plus vieille en plein milieu du film : » Pourquoi les intrus font ce qu’ils doivent faire ?! Qu’ils arrêtent et tout le monde sera heureux !? » Sans vendre la mèche, elle touche au vrai bobo du dernier méfait de M. Night Shyamalan, soit qu’il n’y a pas vraiment d’histoire à se mettre sous la dent. Je comprends le motif du récit (croire sans voir), mais le dilemme psychologique des personnages est grossièrement verbalisé et surligné. Ça n’enlève rien aux performances de la distribution, mené par Dave Bautista (étonnant de sobriété), mais on n’a peu d’empathie pour toute la gang, autant la famille que les étrangers. Mais si on se laisse embarquer dans la galère, la question d’origine est légitime, seulement que Shyamalan ne parvient pas à la dramatiser à son paroxysme, préférant suggérer au lieu de montrer, ce qui atténue l’effet d’horreur, étrange non ?! La recette du cinéaste a moins d’emprise ici, car il n’a pas réussi à créer l’empathie et la « twist shyamalanienne » devient une balloune dégonflée. Je suppose que le roman de l’auteur américain Paul Tremblay était plus étoffé psychologiquement ?! Knock at the cabin n’est pas le meilleur du réalisateur, mais pas le pire non plus (Lady in the water, Happening, After Earth et Last airbender sont encore en fin de liste). M. Night Shyamalan montre depuis quelques temps des signes d’essoufflement. Qu’il prenne une pause et aille se ressourcer dans une ‘tite cabane isolée (‘Scusez-la, hihi !) Honnêtement, à ne PAS voir en salle. Attendez, croyez-moi………………. Héhé !! Par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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