3/5 max. (Disney+). Franchement, la seule raison logique qui me vienne à l’esprit pour ce quatrième volet est que Disney veut légitimiser ET rentabiliser son achat de 20th Century studios. Je n’vois vraiment pas autrement. Je n’écris pas que le film de Wes Ball (la trilogie Maze runner) soit inintéressant, seulement un peu vide de sens en comparaison aux trois premiers. Kingdom… ressemble étrangement à un épisode inutile de la première heure, où les studios étiraient la sauce (Après l’original, il y eu Beneath, Escape, Conquest et Battle). C’est visuellement attrayant, mais cruellement déficient psychologiquement. Dans Kingdom, l’être humain (représenté par la jeune Freya Allan) n’est qu’un prétexte pour voir deux clans de singes se rebeller l’un contre l’autre. Il n’y a plus ce dilemme moral entre empathie et survie qui transpirait dans la série de Rupert Wyatt (Rise) et de Matt Reeves (Dawn et War), le scénariste Josh Friedman ne parvenant pas à insuffler une « humanité » aux personnages. Le plus étonnant est qu’il « élimine » les deux potentiels courants d’évolution (l’orang-outan et le savant) pour créer un entonnoir de confrontations unidirectionnels pour le climax final. En gros, Kingdom est une belle peinture à numéros copiant maladroitement ses prédécesseurs. Se regarde et s’oublie facilement. Par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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