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Cinémascope

KING RICHARD/KING RICHARD – AU-DELÀ DU JEU


3/5. Les sœurs Venus et Serena Williams ont transcendé leur sport, comme l’ont fait des athlètes tels Pelé, Michael Jordan, Tiger Woods, Wayne Gretzky (et bien, bien d’autres !!) Énoncer le nom de telles icônes est devenu indissociable de leur sport respectif, peu importe votre intérêt envers ledit sport. Mais on a trop souvent tendance à oublier qui les a amenés là (à part leur talent inné) et c’est ce que veulent faire le cinéaste Reinaldo Marcus Green et le scénariste Zach Baylin. En portant à l’écran la vie du patriarche Richard Williams. Est-ce réussi ? Personnellement, j’ai trouvé l’histoire adaptée quelque peu linéaire et mélodramatique, mais grâce à la performance de l’entière distribution, la pilule passe bien, car les acteurs parviennent à nuancer les lignes parfois rudimentaires de Baylin. Et j’admets que Green dynamise parfaitement le jeu sur le court de tennis, avec un montage vif et de judicieux plans (sans compter les jeunes Saniyya Sidney et Demi Singleton dans les rôles titres, excellentes en sœurs prodiges). Par contre, parfois, on sent le poids du producteur Will (pour certaines séquences), mais Green parvient à modérer les ardeurs de sa vedette et de focaliser le récit sur la vie de famille et l’apport (ou poids ?) que le sport joue sur leurs vies. King Richard est un biopic riche, nuancé, mais quelque peu « en surface » et légère. Ça n’a pas dû être toujours rose pour les enfants d’avoir un tel paternel et ce n’est que peu montré. Bah ! C’est Hollywood et le spectateur aime les héros véritables, donc… Par François Gauthier cinemascope@deltar.net

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