Destin Daniel Cretton (Glass castle) connait ses classiques et a tourné un petit drame juridique pas piqué des vers. Les performances, le montage, la musique, l’histoire, tous ces éléments bien dosés permettent à Just mercy de s’imprégner aisément dans la conscience collective et de toucher autant le cœur que l’esprit. Librement inspiré de l’histoire véridique de Bryan Stevenson (d’après son livre), Just mercy montre le combat du « vert » avocat face aux préjudices que subissent certaines gens de couleur dans l’Alabama pas si profonde des années ’90. On s’attarde surtout sur le cas de Walter McMillian (Jamie Foxx), un honnête travailleur injustement inculpé du meurtre d’une jeune fille et en attente de la chaise électrique, dont Stevenson tentera de renverser la sentence. Cretton n’en fait pas trop, faisant confiance au scénario et à sa distribution (Michael B. Jordan est excellent en avocat redresseur de tort, tout en retenue et non-dits) et manipule le spectateur avec juste assez de doigté pour nous garder captif jusqu’à la finale… Non ! « No spoiler ». La Voie de la justice est une machine parfaitement huilée qui vous fera brailler. En tout cas, j’avoue que le sujet en est un qui m’est cher (l’injustice) et j’me suis laissé aller à quelques reprises. M**dit bébé pleurnichard !!!!!! Très bon. 3.5/5 par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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