3/5 max. Il y a quelque chose que je n’ai pas aimé de Judas and the black messiah. Je crois que c’est son approche trop académique, à la limite du mélodrame. Le cinéaste Shana KIng, aidé du scénariste Will Berson, souligne linéairement le travail d’une taupe employée par le FBI (LaKeith Stanfield) dans les rangs d’un groupuscule des Black panther. J’irai jusqu’à écrire que la majorité des acteurs sont peu convaincants (même si convaincus), hormis le récipiendaire de l’oscar du meilleur acteur de soutien Daniel Kaluuya (en chef de troupe). Il est la grosse raison pourquoi j’ai visionné Judas… En tout cas ! J’espérais quelque chose qui s’apparente à BlacKKKlansman (de S. Lee), mais c’est une pâle copie de ce dernier. Je sais que je vais grafigner quelques consciences, même si cette histoire (fictive) mérite d’être racontée, mais Hollywood veut faire amende honorable et donner de l’exposition à la cause raciale, ce qui est honorable et justifiée. Malheureusement, le récit est peu convaincant et la distribution tout autant. Les ficelles sont grosses et je n’aime pas qu’on me prenne par la main pour m’amener à une finale prévisible. La production est très didactique et au final, je n’eus guère de plaisir à visionner cette fiction d’une page peu reluisante de l’Histoire américaine. Correct, si vous êtes impressionnable. Par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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