3/5 max. Franchement, ce n’est pas preuve d’essayer et le jeune Kevin T. Landry a vraiment essayé. Bon, le pauvre homme vit maintenant dans un monde qui n’a plus de frontière et il faut user de BEAUCOUP d’ingéniosité et d’imagination pour attirer la curiosité d’un public friand de facilité virtuelle. Personnellement, c’est par simple dépit que j’ai vu Jour de merde, car c’est tranquille niveau sortie et tous ceux et celles qui me connaissent savent que je suis trèèèès critique envers les productions québécoises. MAIS….. Ce ne fut pas l’hécatombe annoncée. Mon bagage cinématographique a évidemment joué en sa faveur, car j’y ai vu des brides des frères Coen, du Tarantino, du Scorsese et du P.T Anderson. En fait, Landry est un enfant du cinéma et son amour transpire sur l’image. Il a encore des croûtes à manger, car il radote un peu dans le milieu de son récit, mais l’ensemble se démarque du corpus cinématographique québécois par son ouverture plus universelle (mettons !), mais à la sauce terroir franco-canadienne !!! Son héroïne (Ève Ringuette) vit une de ces « journées » et il joue avec les clichés pour nous mener en terrain moins connu pour nous déstabiliser (via le gagnant d’une loterie, joué par Réal Bossé, excellent). En gros, Jour de merde est 90 minutes de Twin peaks condensé assez « low budget », mais avec des acteurs convaincus. Un agréable ovni qui cherche sa clientèle. Perso, j’ai aimé. Par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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