2.5/5. Pour être totalement franc, le film d’Annick Blanc n’était pas mon premier choix pour me donner bonne conscience envers les productions québécoises avant la fin de l’année (J’n’ai pas réussi à trouver la Petite et le vieux, de Patrice Sauvé….!) Mais bon, le synopsis ne semblait pas si rudimentaire et ça me permettait de me mettre quelque peu à jour avec la nouvelle génération d’acteurs (J’admets que je suis honteux. Je ne connaissais que Marc Beaupré et reconnaissait la face de Bruno Marcil). Bah! Tant mieux, comme ça je pouvais me concentrer sur l’histoire (un séjour dans un camp de chasse entre chums et l’arrivée d’une inconnue qui mêlera les cartes), sur les performances et sur la caméra de Blanc……………………………
Je ne sais pas ce que j’ai envers « nos » productions, mais je suis encore plus pointilleux qu’avec n’importe quelle autre œuvre cinématographique hors frontière. Sûrement parce qu’elles seront vues à l’extérieur et qu’elles me représentent (un peu!?!) Tout ça pour écrire que ça ne passera pas à la petite Histoire du Septième d’ici. Non pas que c’n’est pas bon. Au contraire, il y a plusieurs points positifs à soutirer de Jour de chasse (dont le scénario concis et quelques performances plutôt naturelles, dont Nahéma Ricci en prostituée chamboulée par les événements). Par contre, j’ai trouvé la réalisation de Blanc beaucoup trop « safe », sur ses gardes, pas assez immersive et à cause de cela, ça crée une dissociation avec ce que vivent les protagonistes. Puis la finale est tout simplement trop précipitée et évasive. Une chose est sûre, si un cinéphile étranger me demandait des exemples d’ici, ce dernier ne serait pas mentionné dans ma liste-à-voir. Par François Gauthier cinemascope@deltar.net
Comments