3/5 max. J’avais envie de voir de la qualité et de changer de registre (J’ai l’impression de ne visionner que des productions américaines !!!) et j’étais convaincu que je ne pouvais me tromper en regardant un film de l’artiste italien Nanni Moretti, l’homme derrière la Chambre du fils, Ma mère et Habemus papam. Ben coudonc ! Il a eu de meilleurs jours, le cinéaste. Vers un avenir radieux ressemble beaucoup à son Caïman tourné il a de cela 18 ans et ce n’était pas sa meilleure comédie dramatique non plus ! Avec son petit dernier, Moretti fait vraiment ses 70 ans d’âge et j’ai eu le sentiment de voir un vieil homme radoter les mêmes rengaines ad nauseam avec peu de conviction. Il y a de très bonnes séquences, très lyriques, et une excellente distribution au service du récit, mais l’histoire est plutôt décousue, voire épisodique et j’ai peiné à sympathiser avec ce personnage de réalisateur en débâcle avec sa famille et son tournage, car trop schématisé et, à la limite, caricatural. Je comprends que c’est la signature de Moretti (et de plusieurs artistes italiens, dont Federico Fellini est le porte-étendard par excellence), mais ça manquait de finition et de subtilité. Finalement, j’admets que je fus assez déçu de résultat final, mais je me suis donné bonne conscience en regardant une production étrangère. J’espère que l’artiste retrouvera ses sens et sa touche si particulière dans un avenir…... En tout cas !!! Par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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