2/5 MAX. En es*** à part ça !!! « Man, come on » !! Sérieux ?! AAarRRggGGhHHH !!!! J’voulais mourir……………. Peut-être que vous ne le savez pas encore, mais j’ai tendance à aimer les productions qui sortent du cadre, celles qui nous amènent sur des terres inconnues, où réflexion danse avec perception. Je n’ai pas la prétention de connaitre ce type de films sur le bout des doigts, car il y a assurément beaucoup trop d’œuvres que les « Grands studios » n’oseront jamais toucher avec un bâton, donc lesdites œuvres sont plus difficiles d’accès. Comment le film de la nouvelle venue Jane Schoenbrun soit parvenu à se faufiler et, en plus, à séduire l’intelligentsia artistique me sidère quelque peu. Mon hypothèse, toute personnelle, est qu’elle fait partie de la ligue LGBTQIA2+ et que les critiques n’oseront jamais en dire du mal pour cause de dilapidation public pis « anyway » ils aiment ce genre de productions qu’ils ne comprennent pas vraiment, mais qui, techniquement, est nickel. I saw the tv glow est une belle peinture abstraite, où l’interprétation a toute sa place. On peut y penser n’importe quoi. Y faire ses propres conclusions, sa propre morale. Evidemment, l’idée principale (et la moins subtile) est que la télévision est subversive pour les p’tits cerveaux mous. « Méchante, méchante télévision ! » Mais ça, on le comprend dès les dix premières minutes. Le film en fait 100 !!!! Pour remplir les 5400 autres interminables secondes, la cinéaste garroche des séquences musicales, des apartés narratifs, un monologue incongru, des allers-retours entre passé, présent et futur, etc… I saw the tv glow est une œuvre artissssstique. Comme je l’ai écrit plus haut, j’aime être transporter ailleurs, sortir de mon petit confort, faire travailler le « deuxième étage », mais j’ai une limite et Schoenbrun l’a transgressé. Non, pas à ce point. Elle a essayé, mais il faut toujours commencer en bas de l’échelle. Ne pas se prendre pour Icarus et vouloir toucher le soleil. David Lynch, David Cronenberg, Guillermo del Toro, Terry Gilliam (et j’en passe!!!!) ont tous su montrer leur voie petit à petit, avec intelligence, transparence, tact et goût (Mouin, bon ! Ils étaient quelque peu démonstratifs, mais avec cette touche de profondeur psychologique que Jane Schoenbrun a peut-être, mais elle semble un peu pressée de nous montrer ses « talents ».) Je n’ai pas aimé ne veut pas nécessairement dire que ce n’est pas bon, seulement il y a des œuvres conscientisées plus accessibles et si vous avez un choix à faire pour passer la soirée, prenez l’autre choix !!!!!!!!!!!!!!! Par François Gauthier cinemascope@deltar.net
Cinémascope
Comments